L’insouciance des fleurs sauvages
En ce moment, les fleurs sauvages sont partout. L’alternance de pluie et de soleil aura favorisé une floraison abondante. Bords de chemins, champs laissés en friche, jardins sauvages … Les sauvageonnes poussent en toute liberté pour le plus grand plaisir des amoureux de beauté.
Parmi celles-ci, il y a bien-sûr les coquelicots …
Il y en a rarement eu autant ! Notamment dans le Luberon où des champs écarlates sculptent de magnifiques paysages …
Souvent, les coquelicots partagent le territoire avec d’autres fleurs et des graminées …
Ou bien s’intégrent dans des champs de blé …
Une véritable parenthèse bucolique où l’or et le rouge vif ondulent en osmose sous le vent.
Et puis, il y a les trop rares bleuets. Sur le Plateau d’Albion, dans le Vaucluse, nous avons découvert quelques champs dont cette merveille …
Ici, les bleuet forment un harmonieux duo avec les marguerites …
Et font le bonheur des butineurs …
Plantes mellifères, les coquelicots et les bleuets attirent de nombreux insectes comme ces abeilles dans le jardin …
Indispensables au maintien de la biodiversité, les fleurs sauvages font souvent les frais de l’uniformisation des cultures et de l’usage intensif des herbicides. Plantes messicoles par excellence, les bleuets et les coquelicots sont pourtant des ressources essentielles pour les précieux pollinisateurs. Et font partie intégrante de l’imaginaire collectif car elle symbolisent une nature vivante, libre de pousser en toute insouciance.
* Les photos qui illustrent cet article sont sous Copyright « Green & Zen Bubbles ». Merci de ne pas les utiliser sans notre accord.