Cohabiter avec le sauvage

Mon jardin n’a jamais été aussi luxuriant qu’en ce moment. L’alternance de soleil et de pluies orageuses n’y sont pas pour rien ! 

Je laisse également de plus en plus de place à la nature dans mon coin de Provence et constate que diverses plantes se développent aux endroits qui leur conviennent. Cela crée un paysage qui change selon les floraisons. Lin, bleuet, fenouil, marguerite, coquelicot … toutes ces belles sauvages s’intègrent harmonieusement aux cultivées et nourrissent (ou abritent) tout un cortège d’insectes… 

J’ai ainsi le sentiment de défendre à mon niveau la nature sur mon territoire et c’est gratifiant ! 

Faire confiance à la nature et à sa vitalité exubérante c’est aussi se reconnecter avec le vivant, c’est que nous prouve Vincent Albouy dans son livre « Cohabiter avec le sauvage » paru chez Terran Editions

Cet ouvrage accessible à tous et richement illustré est une invitation à accueillir chez soi le sauvage spontané dans ses manifestations les plus ordinaires. L’auteur, entomologiste et naturaliste passionné, s’intéresse aux mal-aimés qui partagent notre quotidien et nous donne des conseils pour aller vers une cohabitation apaisée. Leur laisser une place dans notre jardin c’est leur donner l’opportunité de participer à son embellissement. C’est aussi apprendre à « lâcher prise » dans un espace en perpétuelle évolution. 

Alors que nous vivons une véritable crise de la biodiversité et où l’humanité, par son mode de vie, fait une guerre au vivant, il est temps de changer notre rapport avec la nature. Car nous avons besoin d’elle, et non l’inverse ! 

Ce livre, que je vous recommande, nous incite à agir moins et à regarder plus afin de profiter chez soi de trésors insoupçonnés. Car accueillir les plantes sauvages est le meilleur moyen de favoriser la biodiversité et surtout de s’offrir chaque jour des moments d’émerveillement.