La vitamine C de la nature

L’arrivée des premiers froids signe l’arrivée des premiers virus liés à la saison.

Il est donc plus que jamais indispensable de renforcer nos défenses immunitaires ! Et pour cela, nous pouvons compter sur l’aide de la précieuse vitamine C

Les adeptes du naturel opteront pour des cures de d’oranges ou de kiwis, les plus pressés pour des vitamines de synthèse achetées en pharmacie ou ailleurs. Pas très écolo tout cela … sachant que les premiers ont voyagé avant d’arriver jusqu’à nous et que les vitamines présentes dans les comprimés sont loins d’être naturelles. 

Saviez-vous qu’il y a une baie, dans la nature, qui est capable de combler nos besoins en vitamine C encore plus qu’un jus d’orange ? 

Ce trésor de bienfaits nous est offert par un arbuste nommé l’Eglantier, ou Rosa Canina, qui pousse à profusion dans les haies, les sous-bois, les clairières et les jardins sauvages …

En ce moment, les jolies baies rouge vif de l’églantier égayent nos campagnes. Ces baies appelées cynorrhodons se cueillent dès les premiers froids, lorsqu’elles sont le plus sucrées et pulpeuses. Cet arbuste est l’ancêtre sauvage de nos rosiers cultivés. 

Très riches en vitamine C, soit vingt fois plus que les oranges, elles se consomment en confitures, gelées, sirops, liqueurs et compotes. Depuis des générations, les campagnards les utilisent afin de renforcer la résistance de leur organisme en période de maladies infectieuses. Le sirop d’églantier était largement utilisé comme remède contre le rhume par les anciens. 

Bonnes pour la santé et franchement délicieuses, les baies de cynorrhodons méritent un minimum d’attention lors de leur récolte. En effet, il faut les débarrasser de leurs poils urticants (appelés « gratte culs » par les enfants). Ce qui est certainement l’étape la plus compliquée ; ) Cependant, leur pulpe est tellement délicieuse que vous ne regretterez pas de leur avoir consacré un peu de temps. 

Et voici une recette toute simple qui remplacera de façon naturelle les vitamines de synthèse : la poudre de cynorhodon : pour réaliser cette poudre, faites sécher quelques jours les baies que vous aurez cueillies dans un endroit éloigné de la route ou d’un champ cultivé. Ouvrez ensuite les fruits et débarrassez les de leurs poils. Puis, pilez les baies dans un mortier jusqu’à obtenir une poudre fine. Conservez la, ensuite, dans un bocal au sec et à l’abri de la lumière. Vous pourrez enfin l’utiliser à raison d’une cuillère à café par jour dans un yaourt ou un verre de lait végétal. 

Il existe même une recette appelée « soupe suédoise » à base de baies, de lait, de sucre et de crème fraiche. De quoi illuminer la grisaille ambiante ! 

Comme vous pouvez le constater, la nature est riche en fruits de toutes sortes. Et le cynorrhodon, en plus de nous offrir généreusement ses bienfaits constitue également une réserve de nourriture pour nos amis les oiseaux et les mammifères comme les fouines et les renards. 

Alors, lors de vos promenades, n’hésitez pas à vous approcher de ces haies aux joyeuses touches couleur de feu ! 

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