L’Harmas de Jean-Henri Fabre

Découvrir le Naturoptère vous donne également la possibilité de franchir les portes d’un lieu d’exception : l’Harmas de Jean-Henri Fabre

La dernière demeure de l’illustre naturaliste est nichée dans un écrin de verdure. Lorsqu’il s’y installe en 1879, il décide d’en faire un véritable laboratoire à ciel ouvert où il pourra étudier à plein temps « la plante et les petites bêtes ». 

Nous sommes littéralement tombés sous le charme de ce mas rustique à la façade rose et aux volets verts …

Ainsi que son parc d’un hectare à la végétation typiquement méditerranéenne …

Partout c’était l’explosion des couleurs …

Avec en fond sonore le bruit chantant de la fontaine …

et du bassin aux éclatants nénuphars …

Il y avait même un coquet potager …

Et de nombreux recoins propices au repos …

d’où on pouvait admirer des arbres magnifiques …

Lorsqu’il acquiert ce domaine situé à la sortie du village, l’entomologiste y découvre un terrain en friche, d’où le nom « harmas » en provençal. Un coin de terre stérile et brulé par le soleil favorable aux chardons et aux hyménoptères. De cette bâtisse et de ce jardin néanmoins arboré, il va faire peu à peu son havre de paix. Il partagera alors la plupart de son temps entre son cabinet de travail et son « laboratoire des champs ». 

Plus tard, le Muséum National d’Histoire Naturelle fera l’acquisition de ce lieu qui connaitra plusieurs rénovations. Le Muséum s’attachera à préserver son atmosphère unique tout en restant fidèle aux aménagement voulus par Jean-Henri Fabre. 

Parmi ces aménagements, nous avons pu découvrir cette ruche à osmies …

J-H Fabre cherchait ainsi à comprendre le fonctionnement des osmies tricornes dans leur processus de ponte. Ceci à l’aide de caisses percées d’orifices dotés de tubes où les abeilles sauvages pouvaient nidifier. 

Egalement présents dans le jardin, une cage à scorpions et un observatoire pour le minotaure typhée. 

Je ne vous cache pas que nous avons eu du mal à quitter cet éden végétal, complètement captivés par l’ambiance du refuge de l’adepte de la lenteur et de l’observation de l’infime qu’était Jean-Henri Fabre.

Un inclassable qui pensait en philosophe, voyait en artiste et s’exprimait en poète. 

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