Les coquelicots du Luberon

Aux fleurs cultivées, je préfèrerai toujours les fleurs sauvages. En ce moment je suis plutôt gâtée car elles sont partout : bords de routes et de chemins et aussi dans mon jardin.

Parfois elles sont tellement nombreuses qu’elles constituent de véritables champs. Ce fut le cas des coquelicots dans le Luberon

Nous avons donc sillonné les routes de ce petit coin de Provence à la recherche de ces merveilles …

Notre plus belle découverte a eu lieu dans le Sud du Luberon près de l’étang de la Bonde

Une véritable explosion de couleurs …

Quel plaisir de s’immerger au milieu de ces fleurs rouge vermillon qui ondulent gracieusement au gré du vent …

Leurs pétales réfléchissent un fort pourcentage d’UV par opposition aux tâches foncées de leur base. Ce contraste guide ainsi les butineurs vers le pollen. Ce sont surtout les abeilles et les bourdons qui profitent de l’abondance de pollen de cette herbacée. Par contre, elle ne contient pas de nectar et ne dégage aucun parfum …

Cette fleur emblématique des champs et des cultures messicoles se ressème spontanément si les conditions lui sont favorables. Ses capsules renferment des milliers de graines ! Des graines qui sont appréciées des oiseaux tels les pinsons ou les verdiers. 

Un peu plus au Nord, toujours dans le Luberon, c’est le village de Gordes qui était entouré par un écrin écarlate …

A quelques kilomètres de là, près de Ménerbes, de jeunes oliviers associés aux belles sauvages offraient un spectacle délicieusement champêtre …

Ce cousin du pavot, en plus d’être esthétique, est surtout essentiel à la biodiversité. Symbole de l’absence de pesticides, le coquelicot se mêle de plus en plus aux plantes cultivées grâce à un nombre grandissant d’agriculteurs conscients de ses nombreux atouts. De quoi réjouir les amateurs d’une Provence bohème et colorée ! 

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